Au Burkina Faso, l’offensive diplomatique mise en place par le gouvernement d’Ibrahim Traoré porte ses fruits.
En témoigne les nombreux accords signés avec la Russie, les États-Unis et dès à présent avec le Japon.
Pour contribuer au développement des infrastructures routières du pays, favorisant le désenclavement et renforçant ainsi un des axes stratégiques du Burkina Faso, le Japon a signé avec Ouagadougou un accord d’une valeur de 4,2 milliards de FCFA.
Cet accord vise à assurer l’équipement et l’entretien routier.
« Cet accord que nous venons de signer, va marquer un nouveau pas dans le volet routier notamment le désenclavement, un des axes stratégiques du Burkina Faso.
Ce qui permettra aux entités de production d’être connectées à travers des infrastructures routières, un des supports clé de notre économie », a indiqué Karamoko Jean Marie Traoré, ministres des infrastructures burkinabè.
Dans la même logique, il a souligné « l’importance de cet accord dans le contexte du développement économique du pays, en permettant la connexion des entités de production à travers des infrastructures routières ».
Selon lui, « la présence continue de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) au Burkina Faso depuis 1998 témoigne de l’engagement du Japon envers le développement du pays ».
A l’en croire, « la JICA intervient dans divers domaines tels que la coopération technique, la coopération financière non remboursable et les prêts sous forme d’aide publique au développement ».
De tout ce qui précède, on retient que la signature de cet accord entre le Burkina Faso et le Japon témoigne la volonté de ces deux nations à renforcer leur relation diplomatique dans plusieurs secteurs d’activité.
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