L’eau pourrait bien devenir le nouvel or du Burkina Faso comme le montre la dernière action de l’UEMOA.
En effet, l’Union économique et monétaire ouest-africaine vient de lancer une initiative audacieuse qui promet de transformer l’accès à l’eau potable dans la région, et le pays des hommes intègres pourrait en être le grand bénéficiaire.
Imaginez : des experts de toute l’Afrique de l’Ouest réunis à Ouagadougou, penchés sur des cartes et des graphiques, cherchant la formule magique pour faire jaillir l’eau potable dans les foyers les plus reculés.
C’est le défi que s’est lancé l’UEMOA, face à une croissance jugée trop lente du taux d’accès à l’eau potable dans ses États membres.
Pour l’UEMOA, l’enjeu est crucial. Avec un taux d’accès national à l’eau potable de 78,3% en 2023, le pays fait figure de bon élève.
Mais dans un contexte de changement climatique et d’instabilité sécuritaire, chaque goutte compte. Le capitaine Ibrahim Traoré, à la tête du pays, ne peut que saluer une initiative qui répond aux besoins fondamentaux de sa population.
L’ambition est claire : accélérer le rythme pour atteindre les Objectifs de développement durable d’ici 2030.
Un défi titanesque, quand on sait que seulement 65,6% de la population rurale de l’espace UEMOA a actuellement accès à une eau potable.
Mais au-delà des chiffres, c’est tout un écosystème qui se dessine. Cette initiative pourrait bien être le catalyseur d’une nouvelle dynamique régionale, où l’eau deviendrait un vecteur de développement et de stabilité.
Pour le Burkina Faso, c’est l’opportunité de renforcer son leadership régional en matière de gestion des ressources hydriques.
Alors que les experts s’attellent à leur tâche, une question demeure : cette initiative de l’UEMOA sera-t-elle l’action qui fera démarrer le moteur du développement au Burkina Faso ?
L’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : pour les populations et le capitaine Traoré, c’est déjà une bouffée d’espoir dans un contexte aride.