Burkina Faso : ce pays de la CEDEAO entend renforcer ses liens avec Ouagadougou en dépit de son retrait de l’institution

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Crédit Photo : IStock / Naruedom

Bien que le Burkina Faso ne fasse désormais plus partie de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Ghana entend renforcer ses liens avec le pays.

Le mercredi 30 octobre 2024, le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience l’ambassadeur du Ghana à Ouagadougou.

En fin de mission dans ce pays sahélien, le diplomate ghanéen a souhaité rencontrer le chef d’État burkinabè.

Lors des échanges, les deux personnalités ont passé au peigne fin, les relations bilatérales entre le Burkina Faso et le Ghana.

Pour l’ambassadeur, les embrouilles diplomatiques entre ces deux pays en raison de leurs frontières, ne devraient pas impacter les liens qui les unissent.

« Les gens pourraient voir le Ghana et le Burkina Faso comme deux pays politiquement divisés parce que nous avons des frontières qui nous ont été artificiellement attribuées ; la vérité est que le Ghana et le Burkina Faso sont deux pays frères », a déclaré le représentant du Ghana à Ouagadougou.

À ce titre, le diplomate estime qu’il est nécessaire que ces deux pays frontaliers renforcent leur relation et surtout, se soutiennent l’un et l’autre.

D’ailleurs, le représentant Ghanéen pense que la situation sécuritaire actuelle dans le Sahel devrait unir les pays de la sous-région ouest africaine.

Pour lui, les États ouest africains devraient s’unir pour travailler à éradiquer ce phénomène qui mine les pays sahéliens.

« Pour cela, le Ghana s’engage à soutenir le Burkina Faso parce que si le Burkina Faso est envahi, tous les pays côtiers le seront également », a-t-il souligné.