Au Burkina Faso, le régime en place dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré a pris une décision qui plaira aux traditionalistes.
Une décision importante a été prise en faveur des mariages religieux et coutumiers.
À l’issue du Conseil des ministres du mercredi 10 juillet 2024, le gouvernement a adopté un projet de loi portant sur le nouveau Code des personnes et de la famille.
Ce nouveau projet de loi adopté vise à offrir la possibilité de reconnaître légalement les mariages religieux et couturiers.
En effet, dans le nouveau Code de la famille en gestation au Burkina Faso, le gouvernement en place entend inclure de nouvelles innovations importantes.
Les autorités burkinabè entendent introduire dans le nouveau code « la possibilité de la transcription des mariages religieux et coutumiers en vue de les placer sous l’empire du Code des personnes et de la famille », précise le rapport du Conseil des ministres de ce mercredi.
De même, les actes de naissance pourront désormais être inscrits dans des registres numériques.
Aussi, des technologies appropriées pourront être utilisées pour l’enregistrement des faits d’état civil.
Pour le régime au pouvoir au Burkina Faso, l’objectif visé par ce nouveau projet de loi est de mettre à la disposition du peuple un Code de la famille qui répond aux valeurs sociales du pays tout en respectant les conventions internationales.
Par ailleurs, le rapport du Conseil des ministres souligne que le nouveau code en gestation acte la pénalisation de l’homosexualité et des actes et pratiques assimilés.
A l’issu de la rencontre, le Conseil a donné son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.