Dans une initiative saluée par les populations du Burkina Faso, le gouvernement d’Ibrahim Traoré a annoncé la suppression de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur le poisson, mesure qui a été communiquée le jeudi 4 septembre 2025 à l’issue du Conseil des ministres.
Cette décision historique reflète l’engagement du gouvernement à améliorer le quotidien des populations et soutenir le secteur agro-alimentaire du pays.
Cette exonération de TVA s’inscrit dans le cadre d’une révision du Code général des impôts et vise plusieurs objectifs. Elle a permis de réduire les charges fiscales des acteurs de la filière halieutique, d’alléger le coût du poisson pour les ménages, et de stimuler l’investissement des opérateurs privés dans ce secteur vital.
Par ailleurs, le gouvernement a également mis en œuvre l’« Offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025 » (OPAH), un programme ambitieux destiné à renforcer la production dans huit filières clés, dont le poisson, la volaille et le riz. L’OPAH a pour ambition de répondre à 50 % des besoins nationaux en poisson d’ici 2025, offrant ainsi une perspective tangible d’autosuffisance alimentaire et réduisant la dépendance aux importations.
L’objectif global de cette stratégie est d’assurer la sécurité alimentaire de la population, soutenir les producteurs locaux et favoriser l’émergence d’un marché plus stable et inclusif. Avec un budget estimé à 592 milliards de FCFA, selon le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, l’initiative incarne un investissement concret dans l’avenir des Burkinabè.
En supprimant la TVA sur le poisson, Ibrahim Traoré, a non seulement allégé la pression sur les foyers les plus modestes, mais a aussi envoyé un signal clair aux acteurs économiques : le développement du secteur halieutique est une priorité nationale et un levier pour la souveraineté alimentaire. Les familles peuvent désormais espérer accéder plus facilement à une alimentation saine et nutritive, tandis que les producteurs disposent d’un cadre fiscal plus favorable pour investir et croître.
En définitive, cette mesure marque une étape importante dans la politique alimentaire et économique du Burkina Faso.
Elle illustre parfaitement la volonté d’Ibrahim Traoré de mettre la population au centre des décisions et de transformer des initiatives fiscales en améliorations concrètes du quotidien, consolidant ainsi la confiance des citoyens dans l’action gouvernementale et dans l’avenir du secteur halieutique.