Sous la direction d’Ibrahim Traoré, le Burkina Faso a accéléré la transformation numérique de la santé pour mieux servir les populations.
Les autorités burkinabè ont engagé la digitalisation du secteur de la santé, notamment en mettant en place le dossier patient informatisé. Elles ont également décidé de créer un Centre Le projet a été discuté en fin de semaine dernière lors d’une réunion entre Aminata Zerbo/Sabane, ministre de la Transition digitale, et Robert Kargougou, son homologue à la Santé.
Ils ont échangé sur les priorités de la transformation numérique, notamment la mise en place du dossier patient informatisé (DPI) et la connexion des établissements de santé au réseau RESINA.
Les autorités burkinabè ont indiqué que le centre a offert une architecture permettant l’échange d’informations entre plateformes, avec un entrepôt de données et des tableaux de bord pour la prise de décision.
Du côté rwandais, on a précisé que la plateforme est « conçue pour collecter, traiter et analyser des données en temps réel issues de l’ensemble du système de santé afin de renforcer la prise de décision et l’élaboration de politiques fondées sur des preuves ».
« Sur le plan fonctionnel, le Centre d’intelligence sanitaire du Rwanda repose sur une architecture numérique à six couches. La première collecte les données issues de divers systèmes de santé. La deuxième couche nettoie et standardise ces données.
Ensuite, la troisième couche stocke temporairement les données brutes avant leur traitement. La quatrième couche valide, enrichit et agrège les données pour les analyser efficacement. La cinquième couche assure un stockage sécurisé et évolutif des données traitées.
Enfin, la sixième couche présente les informations sous forme de tableaux de bord et de rapports clairs, facilitant la prise de décision », a rapporté Agence Ecofin.
Le projet burkinabè en est encore au stade de réflexion, sans calendrier précis pour son lancement, malgré la volonté des autorités d’accélérer les priorités.
Lors de leurs échanges, les ministres ont souligné l’importance d’adapter la solution, de protéger les données personnelles, d’assurer l’interopérabilité des systèmes, et de préparer les acteurs au changement.
Ils ont aussi pointé les freins majeurs, comme le manque d’infrastructures, d’équipements et de personnel qualifié pour développer et gérer ces plateformes.
Il convient de noter que Ibrahim Traoré a engagé une transformation numérique ambitieuse pour améliorer durablement la santé des populations du Burkina Faso.