Au Burkina Faso, le secteur de l’or se porte de mieux en mieux et cela ne devrait pas déplaire à Ibrahim Traoré et aux populations.
Le ministère burkinabè chargé de l’Energie, des Mines et des Carrières, a dressé son bilan de réalisation de son contrat d’objectifs 2024 jugé « satisfaisant », le 15 février à Ouagadougou.
Au terme d’une évaluation à la Primature, ce département ministériel a affiché un taux d’exécution de 85,83 % au titre de l’année 2024, indique une note gouvernementale publiée ce même jour.
Au nombre des réalisations, le ministre Yacouba Zabré Gouba, a souligné l’adoption du nouveau code minier et de ses textes d’application comme l’une des grandes réalisations de l’année 2024.
Sur 19 textes, le ministère a pu porter en conseil des ministres 18 textes qui ont été adoptés.
Le ministère a également travaillé à faire adopter le contenu local dans le secteur minier.
Yacouba Gouba a en outre indiqué que la production d’or artisanal a atteint plus de 8 tonnes au 31 décembre 2024, contre une prévision initiale de 500 kg.
Ce résultat satisfaisant est à mettre à l’actif des efforts de lutte contre la fraude menés par la Société nationale des substances précieuses (SONASP), et qui a aussi occupé une place importante dans les activités dudit ministère.
S’agissant du secteur de l’énergie, ce sont 220 km de lignes électriques qui ont été réalisées dans le cadre des projets de construction de nouvelles infrastructures de transport et de distribution d’énergie, engagés par le ministère.
Ce projet va toucher au total 105 localités, dont 60 déjà en finition.
Il convient de souligner qu’au Burkina Faso, l’exploitation de l’or permet à Ibrahim Traoré et à son gouvernement de réaliser des projets importants au profit des populations.