Après l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré à la tête du Burkina Faso, le pays vient de gagner 3 090 milliards en un an.
Concrètement, les sociétés publiques du Burkina Faso ont réalisé un chiffre d’affaires record de 3 090 milliards de francs CFA en 2024, sous la gouvernance d’Ibrahim Traoré.
Cette performance représente une hausse spectaculaire de 61,72% par rapport aux 1 910 milliards générés en 2023, selon les données officielles présentées lors de la 33e Assemblée Générale des Sociétés d’État.
Les résultats financiers témoignent d’une transformation économique majeure dans un contexte sécuritaire difficile pour le pays sahélien.
Les entreprises publiques burkinabè ont reversé 595 milliards de francs CFA à l’État en 2024. Ces contributions proviennent des impôts et dividendes versés par ces sociétés. Cette somme représente une légère augmentation de 6,272 milliards par rapport à l’année précédente.
Ces recettes constituent 19,72% du budget national au 31 décembre 2024. En comparaison, cette proportion était de 21,86% en 2023. Malgré cette baisse relative, les montants absolus restent en progression constante.
L’assemblée générale a examiné vingt et une sociétés publiques au total. Parmi elles, dix-neuf entreprises terminent l’exercice avec des bénéfices. Cette performance collective démontre la solidité du secteur public burkinabè.
Le résultat net global atteint 120,377 milliards de francs CFA en 2024. Cette somme représente une hausse de 24,07% comparée aux 97,025 milliards dégagés l’année précédente. Ces chiffres confirment l’amélioration continue de la rentabilité des entreprises publiques.
Un aspect notable concerne la contribution au Fonds de soutien patriotique (FSP). Les sociétés d’État ont versé plus de 2,480 milliards de francs CFA à ce fonds spécial. Le FSP finance la sécurisation du territoire et les actions humanitaires face à la crise sécuritaire qui touche le Burkina Faso depuis plusieurs années.
Les Établissements Publics de Prévoyance Sociale (EPPS) affichent également des résultats encourageants. Ces trois institutions spécialisées dans la protection sociale ont généré un « total produit » consolidé de 396,060 milliards de francs CFA. Cette performance marque une progression de 12,16% sur un an.
L’excédent de gestion cumulé des EPPS grimpe significativement. Il passe de 183,604 milliards de francs CFA en 2023 à 212,593 milliards en 2024. Parallèlement, leur contribution au budget de l’État atteint 2,509 milliards de francs CFA, contre 2,264 milliards l’année précédente.
Cette assemblée générale marque l’entrée de six nouvelles sociétés publiques. Ces créations s’inscrivent dans la stratégie gouvernementale de refondation de l’État menée par Ibrahim Traoré. Elles visent aussi le renforcement de la souveraineté économique du pays.
Le Centre de Contrôle des Véhicules Automobiles (CCVA) figure parmi ces nouveaux acteurs publics. Faso Transit et Logistique (FTL) rejoint par ailleurs le portefeuille des entreprises d’État. La Société de Participation Minière du Burkina (SOPAMIB) témoigne de la volonté de valoriser les ressources minières nationales.
Trois autres sociétés complètent cette liste : Faso Guulgo, Faso Kossam et Faso Yaar. Ces noms en langue locale reflètent l’ancrage culturel de la politique économique actuelle.
Ces performances économiques interviennent dans un contexte particulier. Le Burkina Faso fait face à des défis sécuritaires importants avec la présence de groupes armés. Malgré ces difficultés, le secteur public démontre sa capacité de résistance et de croissance.
Les résultats financiers de 2024 confirment l’efficacité des réformes engagées sous l’administration Traoré au Burkina Faso : la hausse de 3 000 milliards de francs CFA du chiffre d’affaires global témoigne d’une dynamique économique positive malgré les turbulences régionales et nationales.