Ce 1er juillet 2025, le Burkina Faso, avec l’aide du Maroc a terminé avec succès une formation exceptionnelle de 200 parachutistes militaires.
Cette session s’est en effet déroulée grâce au soutien technique et logistique des Forces armées royales (FAR) du Maroc. Le Centre d’instruction des troupes aéroportées (CITAP) de Bobo-Dioulasso a accueilli cette formation stratégique.
Les 200 militaires burkinabè ont suivi un programme intensif de cinq semaines pour obtenir leur brevet militaire de parachutisme (BMP). Ce brevet est un diplôme officiel qui certifie la capacité d’un soldat à effectuer des sauts en parachute lors d’opérations militaires.
La formation comprenait des examens médicaux approfondis, un entraînement physique rigoureux et l’apprentissage des techniques de saut.
La répartition des stagiaires montre la diversité des grades impliqués. Dix officiers, cinquante-six sous-officiers et cent trente-quatre soldats du rang ont participé à cette formation.
Tous ont réussi les épreuves avec un taux de réussite remarquable de 100 %. Ce résultat témoigne de la qualité de l’encadrement et de la motivation des participants.
L’expertise marocaine a été déterminante pour le succès de cette formation. Un détachement des Forces armées royales du Maroc s’est déployé au Burkina Faso avec un équipement spécialisé.
L’avion Hercules C130H, un appareil militaire de transport robuste, a permis de réaliser les sauts d’entraînement. Des instructeurs marocains expérimentés ont supervisé chaque étape de la formation.
Entre le 19 et le 30 juin, 500 sauts opérationnels ont été effectués conformément aux normes internationales. Ces sauts représentent des exercices pratiques où les militaires appliquent leurs connaissances théoriques. Chaque saut contribue à développer les réflexes et la confiance nécessaires pour les futures missions.
La cérémonie de clôture a été présidée par le colonel-major Hermann Rouamba, chef d’état-major de l’armée de terre burkinabè.
Il a souligné l’importance stratégique de cette formation pour son pays. « Cette promotion renforce la capacité de déploiement rapide de nos forces sur les terrains sensibles », a-t-il déclaré.
Cette formation s’inscrit dans une coopération militaire régionale plus large. En effet, 28 militaires venus de 11 pays africains ont également participé à cette session.
Le Maroc, le Tchad, la Guinée, le Cameroun, la République centrafricaine et le Bénin figurent parmi les nations représentées. Cette participation internationale démontre l’importance de la coopération militaire en Afrique.
Pour le Burkina Faso, la formation des 200 parachutistes arrive à point nommé puisque le pays fait face à des défis sécuritaires importants dans certaines régions.
Les parachutistes formés pourront intervenir rapidement dans des zones difficiles d’accès. Leur mobilité aérienne leur permettra de renforcer les positions stratégiques ou d’évacuer des populations en danger.
La formation de ces 200 parachutistes burkinabè représente donc un investissement stratégique pour l’avenir sécuritaire du pays et de la région.