Burkina Faso : après son retrait de la CEDEAO, Ouagadougou souhaite obtenir un partenariat gagnant gagnant avec…

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Crédits photo : BBC / DR

Le Burkina Faso souhaite renforcer sa coopération bilatérale avec cette puissance mondiale qui n’est autre que le Qatar.

Dans la matinée du dimanche 23 mars 2025, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Jean Marie Traoré a atterri à Doha au Qatar.

Lors de cette visite d’amitié et de travail en territoire Qatari, le chef de la diplomatie burkinabè devra rencontrer plusieurs personnalités de ce pays du Moyen-Orient.

Mais déjà, dans la journée du dimanche, le ministre burkinabè des Affaires étrangères a eu un entretien avec le directeur général du Fonds du Qatar pour le développement, Fahad Al-Sulaiti.

Soulignons que ce Fonds Qatari intervient au Burkina Faso dans des secteurs tels que la santé.

Lors des échanges, le ministre burkinabè a dans un premier temps, tenu à réitérer toute la gratitude du gouvernement burkinabè à l’endroit des autorités Qatari pour les différentes aides accordées à Ouagadougou.

Le chef de la diplomatie burkinabè a par la suite souligné que la situation sécuritaire que traverse depuis quelques années le pays des hommes intègres, a considérablement affecté les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’agriculture.

Selon le ministre Jean Marie Traoré, pour relancer ces trois secteurs, le Burkina Faso aurait besoin de signer des partenariats gagnant-gagnant.

« Dans notre effort pour reconstruire ces trois secteurs, l’État cherche des partenaires, non pas pour des soutiens traditionnels, mais pour des partenariats gagnant-gagnant.

Nous croyons que votre institution peut jouer un rôle clé dans l’établissement de ce type de coopération avec le Burkina Faso. Nous sommes ici pour explorer de nouveaux mécanismes de partenariat », a déclaré le ministre burkinabè des Affaires étrangères.

Ce fut également pour l’autorité ministérielle burkinabè, l’occasion d’affirmer la volonté du gouvernement de transition, de bâtir une économie robuste pour le Burkina Faso.

À l’en croire, plusieurs initiatives pertinentes sont déjà en cours pour permettre à Ouagadougou d’atteindre cet objectif.

« Il existe une nouvelle dynamique solide, déjà en marche, et nous comptons sur nos partenaires pour la renforcer davantage », a-t-il ajouté.

De son côté, le directeur général du Fonds du Qatar pour le développement a salué les projets initiés par les autorités burkinabè pour le développement du pays et a réitéré sa volonté à renforcer la coopération avec le pays des hommes intègres.

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