Depuis la venue au pouvoir de la junte militaire dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré au Burkina Faso, le divorce avec la France a été acté.
En effet, le gouvernement de la transition burkinabè n’a pas souhaité continuer les différentes collaborations qui existaient avec Paris.
Dès son ascension à la magistrature suprême de l’État, la junte a démontré son hostilité vis-à-vis de cette ancienne puissance coloniale.
Cependant, le gouvernement d’Ibrahim Traoré entend coopérer avec plusieurs autres pays à travers le monde tout en priorisant l’option d’un partenariat « gagnant-gagnant ».
Le lundi 1er juillet 2024, le patron de la junte militaire burkinabè a reçu en audience le chef de la diplomatie tunisienne, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’Étranger, Nabil AMMAR.
Une rencontre qui a permis aux deux personnalités d’échanger sur les relations bilatérales entre les deux pays.
« J’ai pu évoquer l’engagement des deux parties pour dynamiser la coopération et les liens bilatéraux entre la Tunisie et le Burkina Faso », a déclaré Nabil AMMAR.
« Ces relations, qui ont toujours été excellentes et fraternelles entre les peuples et les pays ne peuvent que se développer davantage », a-t-il ajouté.
Notons que la venue du chef de la diplomatie tunisienne à Ouagadougou s’inscrivait surtout dans le cadre de la 8e session de la commission mixte Burkina Faso-Tunisie.
À propos de cette 8e session, Nabil AMMAR a fait savoir qu’une délégation importante composée de plusieurs personnalités tunisiennes avait fait le déplacement en vue de hisser à un niveau supérieur les relations entre le Burkina Faso et la Tunisie.
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