Le Burkina Faso, loin de s’isoler après son divorce tumultueux avec la France, démontre sa capacité à tisser de nouveaux liens diplomatiques.
Dans un geste audacieux qui marque un tournant dans sa politique étrangère, le pays des hommes intègres vient de sceller une alliance prometteuse avec la Tunisie, puissance montante du Maghreb.
Cette collaboration, concrétisée par la signature de huit accords lors de la 8e session de la commission mixte de coopération, couvre un large éventail de domaines.
De l’enseignement technique à l’industrie, en passant par l’artisanat et le tourisme, c’est un véritable pont qui se construit entre Ouagadougou et Tunis. Une manière pour le Burkina Faso de diversifier ses partenariats et de s’affranchir de l’influence de la France.
Mais au-delà des secteurs traditionnels, c’est dans le domaine de l’innovation que cette coopération pourrait porter ses fruits les plus savoureux.
L’échange d’expertise entre l’Agence burkinabè des investissements et son homologue tunisienne laisse entrevoir des perspectives alléchantes pour l’économie burkinabè.
Cette nouvelle alliance n’oublie pas non plus les enjeux sociétaux. La promotion de la famille, les droits de la femme et la protection des personnes vulnérables figurent en bonne place dans ces accords, témoignant d’une vision holistique du développement.
Cerise sur le gâteau, les deux pays ont convenu de poursuivre leurs échanges dans les domaines sensibles de la sécurité et de la gestion des risques. Une dimension cruciale pour un pays confronté à des défis sécuritaires majeurs.
Ainsi, le Burkina Faso démontre sa capacité à rebondir et à redéfinir sa place sur l’échiquier international.
Un pied de nez à ceux qui prédisaient son isolement après la rupture avec l’ancienne puissance coloniale. La prochaine session de la commission mixte, prévue en 2026 en Tunisie, promet déjà d’être un nouveau jalon dans cette relation naissante.
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