Après avoir chassé la France et quitté la Francophonie, le Burkina Faso d’Ibrahim Traoré est passé à la vitesse supérieure.
Le président burkinabè a décidé de promouvoir les langues locales avec une compétition de débats oratoires.
C’est une première dans le pays et ça ne sera certainement pas la dernière.
Placé sous le thème « Diversité linguistique, unité nationale » et se déroulant à Ouagadougou, cet événement vise à valoriser les cultures burkinabè.
Dans cette première étape, on trouve les langues mooré, le dioula et le fulfulde. Ce concours est aussi censé promouvoir le dialogue interculturel et la diversité.
En demi-finale, vingt participants ont défendu leurs idées et démontré leurs compétences linguistiques dans leur langue maternelle.
« J’invite le peuple burkinabè à s’impliquer pour la valorisation et la promotion des langues locales.
Parler sa langue, c’est promouvoir sa culture, c’est apprendre mieux notre culture. Il n’y a pas d’ethnie au Burkina Faso, il n’y a qu’une seule communauté et c’est la communauté burkinabè », a déclaré l’émir du Liptako, ambassadeur de la langue fulfulde.
La finale du concours aura lieu le 24 mai à Ouagadougou. La compétition devrait à l’avenir être étendue à d’autres langues.
Quelques semaines seulement après avoir chassé la France et quitté la Francophonie, le Burkina Faso d’Ibrahim Traoré multiplie les initiatives pour promouvoir les langues locales.