Au Burkina Faso, les autorités ont annoncé en début de semaine, avoir déjoué un « grand complot en préparation » dans le but de « semer un chaos total ».
Dans une déclaration lue à la télévision nationale, le ministre de la ministre de la sécurité burkinabè, Mahamadou Sana a déclaré que les meneurs se baseraient en Côte d’Ivoire.
Une nouvelle accusation de Ouagadougou qu’Abidjan s’abstient de commenter.
En effet, à l’occasion du compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi 23 avril 2025, le porte-parole du gouvernement ivoirien Amadou Coulibaly s’est abstenu de commenter ces accusations de Ouagadougou.
Tout en rappelant qu’il ne s’agissait pas de la première accusation du Burkina Faso à l’encontre de la Côte d’Ivoire, Abidjan a déclaré attendre les preuves de cette nouvelle allégation.
« Pour ce qui est de l’accusation du Burkina, je ne sais plus à la combientième accusation on est. J’attends encore les preuves de la dernière accusation. Peut-être qu’il y en aura d’autres.
Je n’ai pas de commentaire à faire. Parfois, surtout quand on a la tête d’un pays, il faut être sérieux », a déclaré le porte-parole du gouvernement ivoirien.
Pour rappel, dans la soirée du lundi 21 avril 2025, le ministre burkinabè de la Sécurité Mahamadou Sana a souligné que le complot avait été déjoué grâce à un travail minutieux du service de renseignement.
Selon le ministre, « la manœuvre devait aboutir, selon le plan des comploteurs terroristes, le mercredi 16 avril 2025, à un assaut sur la présidence du [Burkina] Faso par un groupe de soldats recrutés par les ennemis de la nation ».
Il a notamment ajouté que « les cerveaux à l’extérieur du pays sont tous localisés en Côte d’Ivoire ».