Au Burkina Faso, plus précisément à 30 km de Ouagadougou, une héroïne s’est dévoilée à la population. Elle se prénomme Adja et opère des miracles incroyables avec ses superpouvoirs.
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De son vrai nom Amsétou Nikiéma, Adja est âgée de 20 ans et elle guérit les malades venant des extrémités du Burkina Faso. Devenue très adulée actuellement, elle a confié avoir eu une enfance très mouvementée.
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« Au début de la folie, j’ai dit à mes parents que je n’étais pas fou, mais ils ont refusé. Il y avait un enfant de trois ans qui ne pouvait pas marcher, alors j’ai juré sur ma vie ce jour-là que je le soignerais pendant 12 jours et que l’enfant marcherait. Lorsque j’ai donné le médicament, l’enfant s’est levé le 11e jour et a commencé à marcher. Ainsi, le 12e jour, les gens ont commencé à avoir des soupçons, d’autres disent que c’est de la folie et d’autres disent que ce n’est pas de la folie ».
Adja du Burkina Faso, d’où lui viennent ces pouvoirs ?
Questionnée sur la source de ses pouvoirs, Adja a répondu n’en avoir aucune idée. Elle se questionne toujours sur la raison pour laquelle le Créateur lui a fait cette grâce.
“…. Aujourd’hui, je ne sais même pas pourquoi Dieu m’a donné du pouvoir jusqu’à ce point. Si je me lève et dis que je veux ceci, il me le donne. Si je vois quelqu’un qui est malade, si je dis que je vais l’aider, il aide la personne », explique-t-elle.
Ce qui importe le plus à Adja, la superhéroïne du Burkina Faso, c’est le fait qu’elle puisse soulager la douleur de ses confrères qui viennent la consulter. Certains d’entre eux ont d’ailleurs rendu témoignage de ses dons.
“Le patient souffrait de vertiges récurrents. Nous avons pris des médicaments de tous les côtés, mais sans succès. Une connaissance nous a parlé d’Adja et nous sommes venus. Quand nous sommes venus, tout est rentré dans l’ordre. Il gérait un stand d’Orange Money et a pu reprendre son travail,” selon Awa Tiendrébeogo, sœur d’un des patients d’Adja.
Malgré qu’elle soit animiste, elle reçoit la visite des membres d’autres croyances religieuses. La majorité de ses patients sont des musulmans. Lors des cérémonies de guérison, beaucoup refusent d’être filmés de près, craignant les réactions des autres membres de leur confession religieuse.