Dans une décision actée par le Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025 à Ouagadougou, le gouvernement du Burkina Faso, sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, a approuvé une revalorisation significative des indemnités accordées aux enseignants.
Il faut savoir que la mesure est attendue depuis un moment par l’ensemble des enseignants du Burkina Faso.
Et pour cause, elle s’inscrit dans une stratégie déjà connue de valorisation du métier d’enseignant et de renforcement du système éducatif national.
Qu’est – ce qui va changer pour les enseignants du Burkina Faso ?
Le décret adopté prévoit une restructuration complète du système d’indemnisation, avec une attention particulière portée aux zones confrontées à des défis sécuritaires.
En effet, la nouvelle politique introduit un découpage territorial en quatre zones distinctes, privilégiant les régions les plus exposées aux menaces sécuritaires.
L’enveloppe budgétaire consacrée à cette revalorisation s’élève à plus de 31 milliards de francs CFA pour l’exercice 2025.
C’est donc un investissement considérable qui traduit l’engagement du gouvernement envers le secteur éducatif.
La première zone, comprenant 19 provinces dont le Soum, l’Oudalan et le Yagha, bénéficiera en priorité de ces nouvelles dispositions, suivie progressivement par les autres zones géographiques.
Cette réforme ne se limite pas aux seules indemnités de logement. Elle inclut également des indemnités d’astreintes et de technicité, reconnaissant ainsi la diversité des compétences et des contraintes liées à la profession enseignante.
Le personnel d’encadrement et les agents issus des nouveaux emplois spécifiques du ministère de l’Éducation nationale sont également concernés par ces mesures.