Burkina Faso : 12.000 litres de gasoil d’une valeur de 9 millions de FCFA saisis par les polices ; les raisons

Burkina Faso : 12.000 litres de gasoil d'une valeur de 9 millions de FCFA saisis par les polices ; les raisons

Crédit Photo : RFI

Au Burkina Faso, la police nationale a réussi à mettre la main sur une importante quantité de gasoil.

En effet, des auteurs présumés de trafic de gasoil opérant dans la commune de Gogo dans la province du Zoundwéogo situé dans la région du Centre-Sud du Burkina Faso, sont désormais aux mains de la police.

Il y a quelques jours, le Commissariat de police de District de la commune de Gogo a mené des enquêtes suite à une alerte faisant état d’un réseau de trafic illicite de gasoil dans la commune.

Avec la collaboration des populations locales, le commissariat de police dudit district, suite aux investigations, réussit à démanteler ce réseau.

Selon les informations, lors de cette opération, une quantité impressionnante de carburant a été saisie sur les lieux.

Les informations rapportées par l’Agence d’information du Burkina (AIB), font état d’un total de 12 700 litres de carburant saisis d’une valeur de plus de 9 000 000 de Francs CFA.

« Au total, a confié le commissaire de police du district de Gogo, l’opération a permis la saisie de 198 bidons de 25 litres, 11 barriques de 209 litres, 19 barriques de 250 litres et 01 poly tank de 850 litres, soit un total de 12 700 litres de gasoil saisies dont la valeur est estimée à 9,037,500 francs CFA », a souligné l’AIB.

La poursuite des enquêtes a permis à la police, de mettre à nu leur mode d’approvisionnement.

En effet, les suspects ont deux sources d’approvisionnement.

« La première est le chiffonnage d’engins affectés aux travaux d’une mine de la place par des chauffeurs qui les écoulaient au prix de 10.000 à 15 000 FCFA le bidon de 25 litres auprès des receleurs.

Ce gasoil est ensuite revendu à 17 500 francs FCA le bidon de 25 litres aux conducteurs de tricycles et aux meuniers qui sont leurs principaux clients.

Quant à la seconde source d’approvisionnement, ce sont des transporteurs routiers ghanéens chargés de livrer du matériel à la mine locale, dans le cadre de ses activités qui en sont les auteurs », a rapporté l’AIB.

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