Brigitte Macron traitée de femme transgenre; le président français monte au créneau et dénonce

Maghreb : Emmanuel et Brigitte Macron annoncés dans ce pays

Credit Photo : Femme Actuelle

Voici plusieurs années que la première dame française, Brigitte Macron, est citée dans une folle spéculation selon laquelle elle serait transgenre.

Pendant plusieurs années, cette rumeur l’a suivi au point où certaines personnes ont fini par croire à la véracité de ces informations, pourtant fausses.

Ce vendredi, le président français Emmanuel Macron a dénoncé « les fausses informations et les scénarios montés », évoquant les rumeurs sur les réseaux sociaux selon lesquelles son épouse était une femme transgenre.

« La pire des choses, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité« , a commenté le président.

Ce dernier était interrogé par des journalistes sur le sujet à l’issue de la cérémonie scellant l’avortement dans la Constitution.

Depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, des théories conspirationnistes essaiment régulièrement sur les réseaux sociaux clamant que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme transgenre dont le prénom de naissance était Jean-Michel.

Un vaste complot serait à l’œuvre pour masquer ce changement d’état civil, à en croire cette rumeur qui s’est également déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre la Première dame.

« Contre ce machisme, il faut utiliser le droit, la justice » a détaillé M. Macron, appelant à un renforcement de « l’ordre public numérique » sur les réseaux sociaux, « un formidable lieu d’expression des plus fous » qu’il estime encore être « sans règles. »

L’ancienne Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et l’ex-Première dame américaine Michelle Obama avaient aussi été ciblées par des rumeurs prétendant qu’elles étaient nées assignées homme, en 2017 et 2018.

Le président Macron a estimé qu’il « y avait un énorme travail à faire d’éducation« , arguant que « le combat féministe, ce n’est pas un combat des femmes, c’est un combat des hommes et des femmes. »

Avec AFP