Les BRICS sont composés de 5 pays à savoir le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, seul pays africain à l’heure actuelle dans le groupe.
Ces 5 pays réunis pour former ce groupe, ont chacun un poids et leur domaine de compétence.
L’Afrique du Sud, seul pays du groupe à un énorme poids, car en orientant sa politique étrangère vers un renforcement des relations Sud-Sud, c’est-à-dire avec les pays en développement, son mot d’ordre pèse dans la décision du groupe.
En effet, la formation du groupe diplomatique BRICS en 2006, sur une initiative russe aux Nations unies, n’associe pas l’Afrique du Sud dans un premier temps.
À partir de 2009, la décision de faire de la coalition BRICS un groupe opérant dans un premier temps par une diplomatie de sommet classique exclut également l’Afrique du Sud.
Cette exclusion n’est pas anodine : les BRICS se voient alors comme une traduction politique et diplomatique de l’acronyme initial BRIC créé par la banque d’affaires Goldman Sachs qui désigne avant tout ces économies émergentes comme les futures puissances économiques mondiales et qui n’inclut pas l’Afrique du Sud.
L’Afrique du Sud, un acteur clé pour le groupe
Le double sommet des chefs d’État et de gouvernement IBAS-BRICS, qui a lieu le 15 avril 2010 à Brasilia, offre un cadre opportun supplémentaire pour l’Afrique du Sud.
La candidature sud-africaine se base alors sur deux éléments clés : la nécessité d’une représentation politique de l’Afrique.
L’Afrique du Sud se positionnant comme le candidat idéal au vu de sa participation dans le G20 comme unique pays africain parmi les États membres et une posture de porte d’entrée économique, notamment en termes d’investissements directs à l’étranger pour les entreprises multinationales des membres des BRICS.
L’Afrique du Sud se positionne alors comme un acteur clé, voire incontournable, de la relation BRICS-Afrique.
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