Alors que la Russie prend les rênes de l’organisation, les BRICS affichent de nouvelles ambitions, voire des objectifs de taille pour 2024.
Outre l’intégration de 5 nouveaux membres, le bloc des puissances émergentes souhaite asseoir son leadership planétaire. Un objectif confirmé par Vladimir Poutine dans son discours inaugural ce 1ᵉʳ janvier.
« Renforcer le multilatéralisme pour un monde plus juste » semble être devenu la devise de la présidence russe des BRICS.
Un slogan qui résume parfaitement les aspirations du groupe : promouvoir un ordre mondial réellement multipolaire, loin de l’hégémonie américaine et occidentale.
Après avoir intégré l’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite et l’Éthiopie, les BRICS comptent désormais 10 membres à part entière.
Un élargissement qui « démontre l’autorité croissante de l’association », selon Vladimir Poutine. Plus d’une trentaine d’autres pays seraient même candidats pour rejoindre ce club très fermé !
Une diplomatie tous azimuts parmi les objectifs des BRICS
Concrètement, la Russie compte dynamiser les BRICS sur trois fronts : politique et sécuritaire, économique et financier, ainsi que culturel et humanitaire.
L’idée est aussi de renforcer les liens dans des domaines clés comme les hautes technologies, la santé, l’écologie ou encore le sport et la culture.
Pas moins de 200 évènements sont prévus dans différentes villes de Russie. De quoi donner une nouvelle impulsion au groupe des puissances émergentes, bien décidé à peser dans les affaires du monde et à proposer une alternative crédible à l’ordre westphalien.
Porté par un activisme tous azimuts, le bloc Russie-Chine-Inde-Brésil-Afrique du Sud a donc de grandes ambitions pour cette année 2024.
Les BRICS entendent ni plus ni moins asseoir leur leadership planétaire et leur vision d’un monde multipolaire, plus juste et équitable.
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