Le Sommet des BRICS de cette année marque un tournant décisif dans l’évolution du groupe. L’alliance du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud était longtemps fermée.
Mais son élargissement a été décidé ce mois d’août à Johannesburg, la capitale de l’Afrique du Sud. Cinq pays, dont deux africains, intègreront le groupe en 2024.
La Russie rassure que d’autres pays suivront. Dans un interview le 25 août, Sergueï Riabkov, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, a abordé le sujet.
Il a précisé que « plus de 15 candidatures » seront examinés ultérieurement. Le diplomate n’a donné aucune précision sur les pays candidats.
Il n’en demeure pas moins que l’intérêt pour les BRICS est sans cesse croissant.
En Afrique, de nombreux pays voient à travers les BRICS une opportunité de financer des projets de développement.
L’alliance dispose d’une grande institution financière : La nouvelle Banque de Développement. Cette banque finance les projets de développement des pays émergents.
La construction de routes, d’industries sont quelques-uns des projets pour lesquels les pays africains seront tentés par l’adhésion aux BRICS.