Après le Sommet de Johannesburg, le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) n’a ouvert ses portes qu’à deux pays africains : l’Ethiopie et l’Egypte.
L’adhésion du Nigeria, une économie majeure d’Afrique en termes de PIB, n’a pas été validée. Toutefois, le pays compte revoir sa politique budgétaire pour se rapprocher du groupe.
En effet, le Vice-Président du Nigeria, Kashim Shettima, a pris des mesures à son retour du sommet du BRICS.
Le lundi 28 août 2023, il a chargé un comité de développer une feuille de route solide qui apportera des transformations significatives à l’économie du pays.
Kashim Shettima, a mis en exergue l’urgence de formuler des recommandations promptes, en réponse aux réalités économiques en cours.
Il a souligné que ces mesures revêtent une importance cruciale pour s’adapter à l’émergence du BRICS.
Ce regroupement économique, en constante évolution, accentue la nécessité pour le Nigeria d’adopter des politiques budgétaires et fiscales adéquates, afin de renforcer sa position sur la scène économique mondiale.
Notons que le BRICS s’agrandit à onze membres à partir de l’année prochaine. L’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) ont tous réussi leurs candidatures d’adhésion.