Nombreux sont les pays qui manifestent un intérêt croissant pour les BRICS et ses institutions financières.
Dans ce contexte, la Palestine émerge comme un nouvel acteur diplomatique souhaitant s’associer à ce groupe économique stratégique.
Les perspectives d’intégration de la Palestine reposent sur des relations historiques et diplomatiques solides.
Selon Mahmoud al Habbash, conseiller proche du président palestinien, le pays entretient des liens privilégiés avec plusieurs membres fondateurs des BRICS, notamment la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud.
Ces connexions diplomatiques préexistantes constituent un socle potentiel pour une future adhésion.
Les ambitions palestiniennes ont été clairement exprimées lors d’une rencontre diplomatique significative.
Le président Mahmoud Abbas a personnellement évoqué son souhait de rejoindre le groupe, lors d’un entretien avec Vladimir Poutine en marge du sommet des BRICS en octobre dernier.
Cette démarche témoigne de la volonté palestinienne de diversifier ses partenariats économiques et géopolitiques.
L’intérêt de la Palestine pour les BRICS s’inscrit dans une stratégie de repositionnement international.
L’objectif semble être d’obtenir un statut de membre, peu importe sa forme, qui pourrait offrir de nouvelles opportunités diplomatiques et économiques au territoire palestinien.
Le rôle de la Banque des BRICS
La Nouvelle Banque de développement, anciennement connue sous le nom de Banque de développement des BRICS, est une banque internationale de développement dont la création a été proposée par les États des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) comme alternative à la Banque mondiale existante et au Fonds monétaire international.
La Banque est configurée pour favoriser une plus grande coopération financière et de développement entre les pays émergents.
Elle a son siège à Shanghai en Chine et est présidée, depuis 2023, par l’ancienne présidente du Brésil Dilma Rousseff.