La Russie s’est récemment exprimée sur l’attitude des pays occidentaux à l’égard du BRICS.
Créé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, le groupe BRICS s’est longtemps montré fermé à de nouveaux membres.
Cependant, face à l’intérêt croissant d’autres pays, le groupe a décidé de s’ouvrir et a accueilli en 2024 l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Cet élargissement représente une évolution pour le groupe, qui voit son influence et sa portée s’étendre considérablement.
Les BRICS représentent désormais plus de 40% de la population mondiale et 25% du PIB mondial, ce qui en fait un acteur incontournable sur la scène internationale.
Iouri Ouchakov, conseiller du président russe dans les affaires diplomatiques, a déclaré à l’agence de presse TASS que les pays occidentaux n’étaient pas satisfaits de l’expansion du BRICS.
« Ils ne sont point ravis que l’influence et l’autorité des BRICS augmentent », a-t-il indiqué.
« Le BRICS n’est pas contre les pays occidentaux »
Selon Iouri Ouchakov, les puissances occidentales ne veulent pas l’élargissement du BRICS même si le groupe n’est pas contre elles.
« Ils sont évidemment jaloux face à l’élargissement du groupe et au fait que les pays de la « majorité mondiale » souhaitent s’unir plus étroitement pour coopérer sur la plateforme des BRICS.
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Les BRICS, tout comme le processus même de la formation d’un nouvel ordre mondial, ont des détracteurs intransigeants qui cherchent à freiner et endiguer l’émergence de centres indépendants de développement et d’influence à travers le monde.
Néanmoins, les BRICS eux-mêmes ne font concurrence à personne, ne s’opposent à personne, ce n’est pas une entité antioccidentale, et notre président a insisté là-dessus à plusieurs reprises », a expliqué Iouri Ouchakov.
L’élargissement du BRICS s’explique par…
Plusieurs motivations incitent les pays à solliciter l’adhésion aux BRICS. L’un des attraits principaux réside dans l’accès au financement de la Nouvelle banque de développement (NBD) des BRICS. Cette institution financière vise à soutenir des projets de développement dans les pays émergents et en transition.
En rejoignant les BRICS, les pays membres espèrent également bénéficier d’une plateforme de coopération et de dialogue renforcée sur des questions d’intérêt commun.
Le groupe offre un espace pour discuter et coordonner des politiques économiques et sociales. Il permet de promouvoir la collaboration dans des domaines tels que l’énergie, le commerce, l’investissement, etc.
Par ailleurs, l’adhésion aux BRICS peut être perçue comme un moyen de contrebalancer l’influence hégémonique des États-Unis et des institutions occidentales.
Les BRICS offrent une alternative aux pays qui souhaitent diversifier leurs partenariats économiques et diplomatiques et échapper à la domination des puissances occidentales.
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