La Chine fait un pas de plus dans l’innovation technologique en dévoilant le train le plus rapide au monde dénommé CR450.
Ce train peut atteindre une vitesse opérationnelle de 400 km/h et une vitesse d’essai impressionnante de 450 km/h.
En dehors de la vitesse, le CR450 renferme d’autres améliorations. Son système de freinage offre une stabilité accrue tout en maintenant une distance d’arrêt comparable.
Les passagers profiteront également d’un confort accru, avec une réduction du bruit intérieur de 2 décibels et une augmentation de 4 % de l’espace de service.
Cette prouesse technologique place la Chine, membre des BRICS, à l’avant-garde de la révolution ferroviaire mondiale.
Elle suscite l’intérêt de nombreux pays, y compris en Afrique, où les infrastructures ferroviaires connaissent un essor significatif.
Train le plus rapide du monde : quelle opportunité pour l’Afrique ?
Sur le continent africain, l’amélioration des réseaux de transport est un enjeu crucial pour soutenir la croissance économique. Des pays comme la Tanzanie et l’Afrique du Sud ont déjà pris des mesures dans ce sens.
La Tanzanie, par exemple, a récemment inauguré une ligne ferroviaire moderne reliant Dar es Salaam à Dodoma.
Capable d’atteindre une vitesse de 160 km/h, ce train réduit considérablement le temps de trajet entre ces deux villes majeures, offrant une alternative rapide et efficace aux routes souvent congestionnées.
En Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa a annoncé un plan ambitieux de restructuration du réseau ferroviaire. Ce plan inclut la possibilité d’introduire des trains à grande vitesse pour améliorer la mobilité interurbaine.
La grande vision de l’Union Africaine
À l’échelle continentale, l’Union Africaine porte un projet encore plus ambitieux : le Réseau Intégré de Trains à Grande Vitesse (AIHSRN).
Prévu pour relier les capitales africaines et les principaux centres commerciaux d’ici 2030, ce réseau vise à révolutionner le transport en Afrique, à renforcer les échanges commerciaux et à stimuler le tourisme.
Ces initiatives s’inscrivent dans une dynamique continentale pour moderniser les infrastructures ferroviaires, réduire les distances, et accélérer le développement économique.
En s’inspirant de la technologie du CR450, l’Afrique pourrait franchir un cap décisif dans la réalisation de ces objectifs. La Chine, par son leadership technologique, pourrait jouer un rôle clé en soutenant ces ambitions africaines.