Depuis sa création, l’organisation BRICS ne cesse de susciter l’attention au plan international. Ils sont nombreux les pays à vouloir adhérer au bloc.
Le Congo-Brazzaville vient ainsi d’exprimer son souhait de rejoindre cette organisation élargie d’économies émergentes. Cette volonté affichée en dit long sur les dynamiques en cours en Afrique.
Le président Denis Sassou Nguesso a récemment mis en avant l’intérêt stratégique pour son pays d’intégrer les BRICS.
Il a notifié que cette adhésion ouvrirait des perspectives de croissance majeures et renforcerait la capacité de l’Afrique à peser sur la scène mondiale.
Le groupe des BRICS connaît depuis peu un élan d’ouverture. De nouvelles adhésions, comme celles de l’Arabie Saoudite, de l’Iran ou de l’Égypte, traduisent la volonté du groupe de mieux refléter la diversité des puissances émergentes.
Dans ce contexte, l’initiative du Congo-Brazzaville s’inscrit dans une dynamique plus large où l’Afrique entend redéfinir sa place dans l’ordre mondial. En outre, il faut savoir que ce n’est pas un geste isolé de la part du dirigeant congolais.
Les BRICS face à une vague de candidatures sans précédent
Depuis de nombreuses années, les BRICS déclenchent un intérêt croissant de la part des économies émergentes, désireuses de s’émanciper des structures financières traditionnelles dominées par l’Occident.
En 2025, l’alliance pourrait connaître une transformation majeure, avec les candidatures officielles de vingt-trois pays, parmi lesquels l’Azerbaïdjan, le Bahreïn, le Bangladesh, le Burkina Faso, le Cambodge, le Tchad, la Colombie, la République du Congo, la Guinée équatoriale, le Honduras, le Laos, le Koweït, le Maroc, le Myanmar, le Nicaragua, le Pakistan, la Palestine, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Sri Lanka, la Syrie, le Venezuela et le Zimbabwe.
Cette mobilisation reflète une volonté commune de ces nations de réduire leur dépendance au dollar américain, perçu comme un instrument de domination économique.
Pour elles, intégrer les BRICS constitue une opportunité de renforcer leur souveraineté financière en vue d’accéder à de nouvelles dynamiques commerciales. Grâce à l’adoption des systèmes qui favorisent les transactions en monnaies locales, ces pays espèrent minimiser les risques liés aux fluctuations du billet vert.
De plus, ils peuvent consolider leurs échanges avec des puissances comme la Chine et l’Inde. Ce potentiel élargissement des BRICS illustre ainsi une recherche active d’équilibres économiques plus inclusifs et diversifiés.