Un nouveau membre des BRICS pourrait bel et bien quitter le groupe avant janvier 2024. En effet, le regroupement économique, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, prévoient d’accueillir de nouveaux membres en janvier 2024.
Parmi les candidats potentiels, l’Argentine, une puissance émergente en Amérique du Sud, semblait être sur le point de rejoindre ce prestigieux groupe.
Cependant, un revirement inattendu pourrait compromettre cette adhésion. La récente élection du nouveau président argentin, Javier Milei, suscite des inquiétudes au sein des membres existants des BRICS. Milei, connu pour ses positions controversées, adopte des idées diamétralement opposées à l’idéologie dominante au sein du groupe.
Son opposition ferme à l’avortement et son soutien affirmé aux armes à feu vont à l’encontre des valeurs défendues par les membres des BRICS. Plus préoccupant encore, Milei a clairement indiqué son intention de rompre les liens avec la Chine, un membre influent du groupe.
Par ailleurs, ses déclarations climato-sceptiques, niant la responsabilité humaine dans le changement climatique, sont en contradiction avec les politiques des BRICS visant à réduire l’impact environnemental de l’activité humaine.
Enfin, sur le plan économique, Milei envisage d’abandonner le peso argentin au profit du dollar américain, une décision en totale opposition avec la stratégie des BRICS encourageant l’utilisation des monnaies nationales et prônant l’indépendance économique vis-à-vis du dollar.
L’avenir de l’Argentine comme membre des BRICS demeure incertain, et les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si le nouveau président parviendra à concilier ses positions divergentes avec les principes fondamentaux du groupe économique. Affaire à suivre de près.
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