Interrogé au Club Valdaï sur l’éventuelle entrée de l’Algérie dans les BRICS, Vladimir Poutine a répondu que cette question devait être traitée « dans le calme », avec tous les pays membres. Selon lui, cela profiterait au groupe.
Le président russe estime que l’adhésion de l’Algérie, « amie traditionnelle » de la Russie, profiterait aux BRICS. Mais il appelle à réfléchir posément à ce sujet avec les autres membres, dont l’Afrique du Sud qui préside actuellement le groupe.
Il s’agit de ne pas perturber le fonctionnement des BRICS tout en explorant des opportunités supplémentaires de développement mutuel. Les dirigeants algériens devront également être consultés dans ce processus, rappelle Poutine.
Cette réaction prudente contraste avec l’intégration rapide des nouveaux membres annoncés en août : Arabie Saoudite, Argentine, Egypte, Emirats Arabes Unis, Ethiopie et Iran. L’Algérie fait partie des dizaines de pays ayant déjà postulé pour rejoindre les BRICS.
Moscou semble donc ouvrir la porte, mais prendra son temps pour examiner chaque candidature. L’enjeu sera de consolider ce club des puissances émergentes, sans diluer son fonctionnement. L’Algérie devra encore faire ses preuves pour espérer intégrer ce cénacle.
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