Les réactions de l’Occident face aux projets d’expansion des BRICS se sont manifestées de différentes manières. Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, a tenu à souligner que le groupe BRICS ne constituait pas un rival géopolitique direct pour les États-Unis en raison de leurs intérêts divergents.
Cette déclaration vise à mettre en perspective les relations complexes entre ces acteurs majeurs sur la scène mondiale.
De son côté, Annalena Baerbock, ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne, a adopté une perspective plus nuancée en soulignant que la recherche d’alliances alternatives dans le contexte mondialisé de 2023 était une démarche tout à fait légitime.
Elle a ainsi mis en avant la nécessité pour les pays de diversifier leurs partenariats dans un paysage international en constante évolution.
Dans ce contexte, Reinhard Bütikofer, coordinateur de la politique étrangère des Verts au Parlement européen, a commenté le récent sommet des BRICS en mettant en exergue son impact historique. Selon lui, cette rencontre a établi des bases solides pour l’avenir des BRICS, renforçant significativement leur importance à l’échelle internationale.
Cependant, il n’a pas occulté les différences substantielles qui peuvent exister entre les membres du groupe. Cette déclaration souligne la complexité des relations au sein des BRICS, qui, malgré leurs disparités, cherchent à consolider leur position sur la scène mondiale.
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