Le président brésilien Lula a fustigé la décision de la justice espagnole de donner la possibilité à l’ancien footballeur Daniel Alves de sortir de prison sous caution après sa condamnation pour vi0l.
« L’argent que possède Daniel Alves, l’argent que quelqu’un pourrait lui prêter, ne peut pas racheter l’offense d’un homme envers une femme qu’il a vi0lée« , a déclaré le président Luiz Inacio Lula da Silva dans la soirée du mercredi 20 mars 2024, lors d’un dîner fêtant les 44 ans du Parti des Travailleurs (PT), à Brasilia.
Un tribunal de Barcelone a donné le mercredi dernier le feu vert à une remise en liberté de l’ancien international brésilien dans l’attente de son jugement en appel, moyennant le paiement d’un million d’euros.
« Un scandale » pour l’avocate de la plaignante, qui a dénoncé « une justice pour les riches ».
L’ex-latéral avait été condamné le mois dernier à 4 ans et demi de réclusion pour le vi0l d’une jeune femme en décembre 2022 dans une discothèque de Barcelone.
Selon plusieurs médias espagnols, le père de Neymar, ancien coéquipier de Dani Alves au FC Barcelone et au Paris SG, pourrait payer la caution nécessaire pour sa remise en liberté.
La semaine dernière, le président brésilien Lula était déjà monté au créneau pour réclamer l’incarcération d’une autre star du football de son pays condamnée pour vi0l, l’ex-attaquant Robinho, jugeant qu’il devait « payer le prix de son irresponsabilité » pour un crime « impardonnable ».
Le mercredi dernier, le Tribunal supérieur de justice (STJ) du Brésil a décidé que Robinho devra purger dans son pays une peine de 9 ans de prison pour viol en réunion prononcée par contumace en Italie.
Les faits remontent à 2013, lorsqu’il était joueur du Milan AC.
Avec AFP.
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