Les tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France persistent. Alger défie une nouvelle fois Paris.
En janvier, l’Algérie avait catégoriquement refusé d’accueillir sur son territoire un influenceur algérien expulsé de la France.
L’avion le transportant à Alger avait été obligé de faire demi-tour à Paris suite au refus des autorités algériennes.
Une situation qui a accentué les tensions entre Alger et Paris. Plus de deux mois après cet incident, la même situation se répète.
Le vendredi 14 mars 2025, la France a envoyé à l’Algérie, une liste de 60 ressortissants algériens aux profils les plus dangereux, à expulser du territoire français.
Mais le lundi 17 mars, l’Alger a répondu à travers un communiqué en rejetant catégoriquement la liste des expulsés prioritaires transmis par le gouvernement français.
« L’Algérie réaffirme son rejet catégorique des menaces et des velléités d’intimidation, ainsi que des injonctions, des ultimatums et de tout langage comminatoire », a déclaré le gouvernement algérien.
Face à cette crise qui perdure depuis plusieurs mois et face à ce nouveau refus d’Alger d’accepter ses ressortissants expulsés du territoire français, la classe politique est sortie du silence.
Réaction de la classe politique française
Pour certains acteurs de la classe politique française tels que Marine Le Pen, il est temps que Paris agisse.
En effet, pour la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, « l’heure n’est plus aux déclarations d’intention », il faut « agir sans délai ».
«Les Français ne comprendraient pas que le gouvernement ne réagisse pas avec fermeté face aux multiples provocations du régime algérien qui viole ses obligations au regard des traités», a déclaré Marine Le Pen.