La France poursuit ses activités économiques en Afrique malgré un contexte diplomatique changeant. Un récent contrat d’exploitation de gaz naturel au Congo-Brazzaville illustre cette dynamique.
L’entreprise française Geocean a été sélectionnée pour participer à la phase 2 du projet gazier Congo LNG, sous la direction d’Eni.
La collaboration s’inscrit dans un projet plus vaste impliquant également la société chinoise Wison New Energies.
Geocean sera chargée d’installer un système d’amarrage pour la nouvelle plateforme flottante de liquéfaction de gaz naturel (FLNG).
Ce dispositif technique vise à stabiliser la structure face aux mouvements marins, assurant ainsi la sécurité des opérations.
L’objectif de cette phase du projet est d’augmenter la production de gaz naturel liquéfié (GNL) à 2,4 millions de tonnes par an, contre 1 million actuellement.
Cette expansion souligne l’importance économique du projet pour le Congo-Brazzaville et ses partenaires.
La coopération franco-congolaise intervient alors que les relations entre la France et certains pays africains connaissent des évolutions.
Elle témoigne de la continuité des échanges économiques entre l’Hexagone et le continent africain, malgré les changements géopolitiques en cours.
Ce contrat dans le secteur énergétique congolais pourrait représenter pour la France une opportunité de maintenir des liens économiques en Afrique, dans un contexte où ses relations avec certaines anciennes colonies se complexifient.