L’ancien international Ivoirien, Bony Wilfried, est passé dans le confessionnal du Life Week-end récemment.
Une occasion pour lui de faire des confidences sur comment il a failli perdre ses pieds.
Bony Wilfried raconte que cela s’est produit entre 2003 et 2005 alors qu’il vivait dans la commune de Yopougon avec ses amis.
Il confie que ce mal n’avait rien d’anodin et que n’eut été la grâce il allait être amputé.
« J’ai frôlé l’amputation du pied entre 2003 et 2005. À cette période, j’avais quitté le centre Cyril Domoraud et je vivais à Yopougon avec mes amis.
Nous participions à de nombreux tournois de football. Un jour, après l’un de ces tournois, j’ai ressenti une douleur au pied.
Un jeune du Nouveau Quartier a remarqué mon pied enflé et s’est immédiatement inquiété, car lui-même avait été amputé du pied. Il m’a conseillé de faire des analyses, persuadé que mon cas n’était pas anodin.
C’est ainsi que je me suis rendu aux maladies infectieuses de Treichville, où les médecins nous ont alertés sur la gravité de la situation, indiquant qu’il y avait un risque d’amputation.
Nous avions disputé tellement de tournois que quelqu’un, à qui nous avions expliqué mon problème, nous a affirmé que j’avais peut-être marché sur un médicament destiné à quelqu’un d’autre.
Il a alors proposé de me soigner de manière traditionnelle, estimant que ce mal nécessitait un traitement spécifique.
Il m’a traité chaque jour à 5 heures du matin, avant le lever du soleil, et ce, pendant trois à quatre mois », a confié Bony Wilfried.