Bonnes nouvelles pour la jeunesse, le Ghana et le Qatar ont scellé un partenariat industriel

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Crédit Photo : afriqueitnews

En Afrique de l’Ouest, le Ghana et le Qatar ont ouvert de nouvelle perspectives pour la jeunesse en scellant un partenariat industriel.

En effet, le Ghana a longtemps compté parmi les principaux importateurs d’engrais, aux côtés du Nigeria et de la Côte d’Ivoire.

Le mercredi 27 août 2025, le ministère ghanéen de l’Alimentation et de l’Agriculture a officialisé un partenariat avec le groupe énergétique qatari Al Jedad Holdings pour la construction d’une usine de production primaire d’engrais chimique. L’infrastructure a été prévue sur le site du hub pétrolier d’Atuabo, dans l’ouest du pays, un emplacement qui a renforcé son importance économique.

D’un coût total de 5 milliards de dollars, ce projet a été conçu en collaboration avec le groupe agro-industriel Granum Limited. Selon des informations relayées par le média local MyJoyOnline, les travaux ont été programmés pour démarrer en octobre 2025, avec une mise en service fixée à l’horizon de 32 mois, soit environ trois ans.

La production primaire implique la transformation directe de matières premières comme le gaz naturel et la roche phosphatée en engrais chimiques tels que l’urée, le sulfate d’ammonium, le muriate de potassium ou encore le superphosphate triple.

« Concrètement, ce que nous avons prévu de produire au Ghana, sur le site du Petroleum Hub à Atuabo, ce sont de l’urée et de l’ammoniac. Cela a généré plus de 2 000 emplois directs pour la jeunesse ghanéenne », a affirmé Foster Mawuli Benson, fondateur de Granum Agro Limited.

Pour l’heure, aucun détail supplémentaire n’a été communiqué sur la capacité de production future de l’usine.

Avec ce projet, le Ghana a franchi une étape décisive en rejoignant le cercle restreint des producteurs ouest-africains d’engrais chimiques primaires, aux côtés du Nigeria et du Sénégal. Pour Accra, cette initiative représente avant tout un tournant destiné à réduire la dépendance vis-à-vis des importations et à renforcer son autonomie agricole.

Jusqu’ici, l’industrie ghanéenne s’était limitée à des unités de mélange d’engrais importés.

« Il n’existait aucune production primaire d’engrais chimique au Ghana. Les engrais étaient importés sous forme de composés ou en vrac. Les engrais en vrac étaient ensuite mélangés selon différentes formulations et distribués à travers un réseau de distributeurs et de revendeurs agroalimentaires », avait indiqué le Centre international de développement des engrais (IFDC) dans un rapport publié en 2024.

Selon ce même rapport, l’ex-Gold Coast avait importé près de 554 239 tonnes d’engrais en 2024, ce qui en a fait le troisième importateur ouest-africain, derrière le Nigeria et la Côte d’Ivoire. La majeure partie de ce stock est composée de NPK, d’urée et de superphosphate triple.

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