Bonne nouvelle pour l’Afrique : voici comment les Émirats arabes unis veulent contrer l’influence de la Russie, des États-Unis et de la Chine

Zimbabwe 1200 milliards diaspora

Crédit Photo : Collage L-Frii / Pixabay © geralt / Pexel © Magda Ehlers

Les Émirats arabes unis veulent contrer l’influence de la Russie, des États-Unis et de la Chine en Afrique en renforçant sa présence.

Il faut dire que depuis de nombreuses années, Abou Dhabi est devenu un acteur économique et stratégique incontournable sur le sol africain.

Désormais, le petit État arabe renfloue également des pays du continent, en concurrence directe avec la Chine ou le Fonds monétaire international (FMI).

1,5 milliard de dollars, soit 1,43 milliard d’euros. C’est le montant du prêt sur sept ans accordé au Kenya par les Émirats arabes unis (EAU), rapporte Bloomberg. Celui-ci est spécifiquement destiné à financer le budget du pays africain.

L’activisme financier du petit pays arabe inquiète jusqu’au Fonds monétaire international (FMI), qui avait déjà accordé en 2020 un prêt de 3,62 milliards de dollars au Kenya, poursuit le média américain.

L’institution financière avait alors posé des conditions, notamment une limitation des montants que le pays pourrait emprunter par la suite afin d’assurer la stabilité de sa dette.

Pour tenir cet engagement, Nairobi s’est donc astreint à ne puiser que par tranches dans le prêt émirati dont 700 millions de dollars en 2025 afin de respecter les seuils d’emprunt fixés par le FMI.

Il s’agit là du dernier exemple en date de plans de sauvetage élaborés par les EAU à destination des pays africains. Une initiative des Émirats arabes unis destinée à renforcer leur influence en Afrique et à contrer les puissances dominantes telles que les États-Unis, la Chine ou encore la Russie.

Avant le Kenya, Abou Dhabi avait promis en février 2024 d’investir 35 milliards de dollars (environ 33 milliards d’euros) en Égypte.