Quoi qu’il en soit, c’est inéluctablement une très bonne nouvelle pour l’Afrique avec cette annonce faite par la France.
En effet, la présence des troupes françaises sur le continent africain va être réduite, a déclaré à Jeune Afrique Jean-Marie Bokel, envoyé spécial du Président français pour l’Afrique.
Paris va poursuivre la formation de militaires africains, tout en s’orientant vers « une forte réduction des effectifs » sur le continent, a déclaré à Jeune Afrique Jean-Marie Bokel, envoyé spécial du Président français pour l’Afrique.
« L’idée était d’avoir moins de troupes sur le terrain. Je ne peux pas donner les chiffres car ils doivent être convenus avec les chefs d’État », a-t-il laissé entendre après ses visites au Gabon, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Tchad.
Le responsable a estimé que les dirigeants d’un certain nombre d’États africains « n’avaient pas besoin d’expulser » les troupes françaises.
« Si certains pays souhaitent notre départ, il suffit de le dire pour que le retrait s’organise dans de bonnes conditions », a-t-il précisé.
Ces dernières années en Afrique, la France a retiré ses troupes du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Fin décembre, la base militaire française de la ville de Faya-Largeau, au Tchad, avait aussi été transférée sous le contrôle de l’armée tchadienne.
Plus récemment, le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont demandé à la France de plier bagages.
Tous ces départs ont forcé l’hexagone à revoir sa politique en Afrique.
S’il y a un pays qui profite de ces départs en Afrique, c’est bel et bien la Russie. Moscou collabore pour la plupart avec ces États qui ont demandé le retrait de la France.