Après le retrait des pays de l’alliance des États du Sahel (AES) à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), une nouvelle opportunité s’ouvre pour la Guinée.
En effet, après le retrait des trois pays sahéliens de l’organisation sous régionale, une relocalisation des institutions s’impose au sein de la CEDEAO.
Les institutions de l’instance précédemment établies au Burkina Faso, au Mali et au Niger doivent impérativement être relocalisées puisque les trois pays ne sont désormais plus membres de l’organisation.
Le retrait ouvre donc la voie à la Guinée qui devra désormais abriter le siège du Centre de gestion des ressources en eau (CGRE).
En effet, lors du 67e sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, la relocalisation des institutions auparavant installées à Ouagadougou, Bamako et Niamey a été entérinée.
À cet effet, trois (3) organismes importants de l’organisation sous régionale ont été transférés vers des pays membres de l’institution ouest africaine.
Ainsi, la Guinée a été officiellement désignée pour abriter le Centre de gestion des ressources en eau (CGRE), jusque-là basé en République Burkina Faso.
Pour le média local Africaguinee, « Bien plus qu’une simple relocalisation ; cette décision du bloc régional est une reconnaissance de son potentiel hydrique et un investissement dans son avenir ». […]
Le choix de la Guinée pour abriter le siège du CGRE n’est pas anodin. Le pays regorge de ressources hydriques significatives, avec des fleuves majeurs qui prennent leur source sur son territoire, lui valant le surnom de « château d’eau de l’Afrique de l’Ouest ». Cette réalité géographique et hydrologique fait de la Guinée un lieu idoine pour abriter une institution dédiée à la gestion des ressources en eau ».
En ce qui concerne les deux autres organismes de la CEDEAO transférés vers d’autres pays membres, le Centre de développement de la Jeunesse et des sports (EYSDC), antérieurement basé au Burkina Faso, est désormais relocalisé au Liberia.
La Guinée-Bissau de son côté accueille désormais le Centre régional de santé animale (CRSA), auparavant établi au Mali.