La production industrielle en France a rebondi en février, de 0,7 % par rapport à janvier, tirée par la nette reprise de l’industrie manufacturière, a indiqué l’Insee vendredi.
La production manufacturière a affiché une hausse de 1,4 % en février sur un mois, après un recul de 0,5 % en janvier, selon les données de l’Institut national de la statistique.
L’Insee a revu le taux affiché par la production industrielle en janvier. Initialement calculé à -0,6 %, ce taux est finalement en baisse de 0,5 %.
En février, la production a notamment rebondi dans la fabrication d’«autres produits industriels » (+1,2 % après -0,4 %) et plus fortement encore dans la fabrication de biens d’équipement (+3,1 % après -3,2 %).
Elle s’est accélérée dans les matériels de transport (+3,2 % après +1,1 %), avec un net rebond dans « autres matériels de transport » (+4,1 % après -2,4 %) mais ralentit dans l’industrie automobile (+1,8 % après +7,2 %).
En revanche, la production baisse encore dans les industries extractives, énergie, eau (-2,2 % après -0,1 %), la cokéfaction et le raffinage (-6,9 % après -2,1 %) et les industries agro-alimentaires (-0,2 % après -0,1 %).
Sur trois mois (de décembre 2024 à février 2025), la production cumulée est inférieure à celle des trois mêmes mois de l’année précédente dans l’industrie manufacturière (-1,9 %) comme dans l’ensemble de l’industrie (-1 %), précise l’Insee.
Sur cette période, la production est en nette baisse dans la fabrication d’«autres produits industriels » (-2,2 %), notamment dans la métallurgie (-5,2 %), la chimie (-5,4 %), et les industries du caoutchouc, du plastique et des autres produits minéraux non métalliques (-5,3 %).
Elle recule aussi nettement dans la fabrication de matériels de transport (-5,7 %), surtout dans l’industrie automobile (-10,7 %), et plus modérément dans la fabrication de biens d’équipement (-0,8 %).
A l’opposé, elle est en hausse dans les industries extractives, énergie, eau (+3,2 %), la cokéfaction et le raffinage (+8,3 %) et dans les industries agroalimentaires (+0,5 %).
« Dans un contexte de très forte hausse des prix de l’énergie entre 2021 et 2023, les branches intensives en énergie ont été particulièrement exposées à la hausse de leurs coûts de production, ce qui a contribué à une baisse de leur production », rappelle l’Insee, comme elle l’avait déjà fait en janvier.
Avec AFP