Les relations entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis vont irréversiblement s’améliorer. C’est l’assurance donnée par le directeur de la stratégie, du partenariat et des programmes au sein du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), le major général Kenneth P. Ekman, lors d’un point de presse tenu à Abidjan.
Lors de cette rencontre avec les hommes des médias, il est revenu sur le retrait des soldats américains de leurs deux bases du Niger, Niamey et Agadez.
Kenneth Ekman s’est également inquiété des conséquences de ce retrait pour la sécurité régionale, qu’il a qualifiées de « très préoccupantes ».
Ses discussions avec les autorités militaires et gouvernementales d’Abidjan, a-t-il expliqué, ont donc porté sur le renforcement du « partenariat de longue date » des États-Unis avec la Côte d’Ivoire, afin de « mieux contenir la menace sahélienne qui pèse sur [ses] frontières ».
« Nous avons convenu que quelques petits ajouts de personnel de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, de capacités médicales et de formation supplémentaire pourraient faire la différence.
Et nous avons parlé de ce qui nous semble le mieux, et ce sera un choix politique qui n’a pas encore été fait, à savoir comment travailler aux côtés des forces ivoiriennes dans leurs bases. Je pense que nous nous approchons d’un accord. »
Ce partenariat devrait permettre de rendre « plus sûre, plus stable et plus prospère » la Côte d’Ivoire, a-t-il conclu, mais également la sous-région menacée par l’extension de la menace terroriste au Sahel.