Dans le cadre de la lutte contre la sécheresse et le changement climatique, le Burkina Faso va bientôt accueillir une importante infrastructure régionale.
Le lundi 29 septembre 2025, s’est ouvert à Ouagadougou la capitale du Burkina Faso, un forum de haut niveau visant à unir les forces contre la sécheresse en Afrique de l’Ouest.
Organisé à l’initiative de la Banque mondiale, ce forum a réuni des centaines de participants venir des quatre coins du monde.
Cet événement portant sur la lutte contre la sécheresse et le changement climatique a pris fin le mardi 30 septembre 2025.
À l’issue de ce forum, un protocole d’accord historique a été signé entre la Banque mondiale, le gouvernement du Burkina Faso et l’institut international l’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE).
Ledit protocole d’accord porte sur la création au Burkina Faso, du Centre Régional de l’Eau pour l’Afrique (CREA).
»Hébergé au sein du 2iE à Ouagadougou, le CREA servira de centre régional pour l’innovation, le partenariat, l’échange de connaissances et le renforcement des capacités dans le secteur de l’eau », a indiqué la Banque mondiale.
Ce centre se veut donc un hub scientifique et technique où les forces s’uniront pour lutter efficacement contre la sécheresse et ses conséquences désastreuses.
Selon le ministre de l’Économie et des Finances du Burkina Faso, Aboubakar Nacanbo, la « région sahélienne connaît depuis toujours la rigueur de la sécheresse. Plus qu’un défi environnemental, la sécheresse est une menace pour la stabilité économique et sociale qui pèse sur nos finances publiques, nos infrastructures, la santé des populations, et inévitablement sur la paix ».
Il estime que « c’est ensemble, par la solidarité, l’innovation et la coopération, que nous pourrons la transformer en levier d’opportunité pour nos peuples. Nous saluons la création du Centre Régional de l’Eau pour l’Afrique (CREA) qui sera hébergé au 2iE, ici même à Ouagadougou. Un centre appelé à devenir un phare d’excellence et d’innovation pour la gestion durable de l’eau et la coopération Sud-Sud ».