L’Éthiopie et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), ont décidé d’unir leurs forces pour le développement du géotourisme en Afrique de l’Est.
En effet, l’Éthiopie s’est engagée à libérer le potentiel géotouristique de la région Est africaine.
Ainsi, dans un contexte d’intensification de ses efforts pour la promotion de ce concept touristique qui vise à valoriser le caractère géographique d’un lieu, Addis-Abeba a décidé de signer un partenariat stratégique avec l’UNESCO.
L’annonce de cette collaboration entre ce pays d’Afrique de l’Est et l’institution onusienne a été faite par le ministère éthiopien du Tourisme, le mardi 13 mai 2025.
À travers cette collaboration, les deux parties entendent promouvoir le géotourisme et le développement durable en Afrique de l’Est.
D’ailleurs, un atelier de haute importance a été organisé à cet effet le mardi 13 mai 2025 à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.
Ont pris part à cet événement, des responsables gouvernementaux, des experts régionaux et des représentants de l’UNESCO.
Lors de cet atelier, il était question de réfléchir aux actions à mettre en œuvre afin de permettre au patrimoine géologique de soutenir la croissance économique.
Prenant la parole, la ministre éthiopienne du tourisme, Selamawit Kassa, a mis l’accent sur le patrimoine géologique unique de l’Éthiopie.
Elle a notamment mis en exergue, le parc national des monts Simien et la dépression du Dallol.
Pour la ministre, « ces paysages spectaculaires répondent autant à la quête de beauté qu’à la curiosité scientifique et au désir d’expériences hors du commun.
L’Éthiopie est bien plus qu’un carrefour culturel : c’est un véritable sanctuaire de géodiversité », a-t-elle souligné.
Selon l’autorité ministérielle, l’Éthiopie est l’un des pays africains dont les atouts liés aux géoparcs sont reconnus par l’UNESCO.
Il faut souligner que ce pays d’Afrique de l’Est détient 12 sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, 06 éléments du patrimoine culturel immatériel et cinq réserves de biosphère.
Les représentants de l’UNESCO ont pour leur part, souligné que l’Afrique de l’Est, en dépit de ses riches atouts géologiques, reste sous-représentée dans le réseau mondial des géoparcs, qui ne comprend actuellement que deux sites en Afrique.
L’initiative vise donc à stimuler le tourisme durable, mais également à créer des emplois et à renforcer les économies locales grâce à la protection et à la promotion du géopatrimoine.