Votre groupe sanguin pourrait déterminer votre longévité. Les groupes sanguins joueraient-ils un rôle dans notre espérance de vie ? D’après une nouvelle étude, cette hypothèse se confirme.
De nouveaux travaux, publiés dans le journal Experimental Gerontology, affirment que les personnes du groupe B seraient confrontées au vieillissement d’une façon bien plus lente que les autres.
Le groupe sanguin B associé à la longévité ?
Les recherches sur le sujet sont sur la table depuis des années. En 2004, des scientifiques avaient déjà étudié le lien entre les groupes sanguins et l’espérance de vie en comparant 269 personnes âgées de plus de 100 ans vivant à Tokyo, dans des travaux de recherche.
Leurs conclusions ont suggéré que le groupe sanguin B pourrait être associé à une longévité exceptionnelle.
Depuis ces résultats, les scientifiques creusent sur le sujet. Cette fois, en 2024, une étude plus vaste, portant sur un échantillon de plus de 5000 volontaires, a été réalisée pour analyser l’âge biologique de 11 organes.
Les chercheurs ont vérifié les niveaux de plus de 4000 protéines dans la circulation sanguine.
Cette recherche a démontré qu’environ 20% de la population subit un vieillissement accéléré d’au moins un organe, une observation qui n’a pas été faite chez les participants ayant un groupe sanguin de type B.
Comment expliquer cette différence entre les groupes sanguins ? La recherche a démontré que les personnes du groupe B possèdent l’antigène B sur leurs globules rouges et produisent des anticorps contre l’antigène A.
Certains scientifiques affirment qu’ils ont un meilleur mécanisme de régénération cellulaire, d’autres que leur organisme gère plus facilement le stress métabolique.
Par ailleurs, une étude publiée en 2022 dans la revue Neurology, avait révélé que les personnes du groupe A avaient un risque plus élevé d’être victimes d’une attaque cérébrale avant l’âge de 60 ans que celles du groupe O.
Il reste, à ce jour, difficile d’affirmer que le groupe sanguin peut donner des informations sur le processus du vieillissement, mais de telles études permettent d’ouvrir la voie vers d’autres explorations pour mieux comprendre le corps humain et améliorer la prise en charge de la santé, au global.