L’International Grain Council (IGC), qui regroupe les principaux pays importateurs et exportateurs de la planète, tablait sur une production mondiale de blé de 784 millions de tonnes en 2023-24, en léger repli de 2,4% sur un an.
L’Algérie figure parmi les 5 principaux importateurs du blé russe. Le pays de Vladimir Poutine a livré au pays de l’Afrique du nord à près de 2,5 millions de tonnes en 2023.
Le pays se classe en 2è position avec des exportations presque supérieures à celle de l’année précédentes atteignant 610.000 tonnes.
La Turquie en 3è place, a importé 482000 tonnes de blé russe. Parmi les autres pays qui figurent dans le top 5 des importateurs de blé russe, on retrouve le Kenya qui a multiplié ses importations par douze pour atteindre 444000 tonnes.
Bien que le nombre de pays importateurs de blé russe ait légèrement dimunié, passant de 36 à 33, cela s’explique par l’émergence de nouvelles destinations et la croissance des expéditions vers l’Afrique.
Une dizaine de pays produisent assez de blé russe pour exporter
La Chine, qui est de loin le premier producteur mondial avec 138 millions de tonnes en 2022-23, en importe quand même plus de 10 millions de tonnes par an pour nourrir 1,4 milliard d’habitants, maintenant en permanence un énorme stock à domicile.
Autre grand producteur, l’Inde. Elle avait commencé à exporter ses surplus de récolte ces dernières années mais impose depuis un an des restrictions à l’export, échaudée par des sécheresses amputant ses moissons.
Premier exportateur mondial, avec 46 millions de tonnes en 2022-23 selon l’estimation du ministère américain de l’Agriculture (USDA), la Russie pourrait cette année assurer à elle seule un quart du commerce mondial de blé.
Derrière la Russie, les principaux exportateurs sont le Canada, l’Australie, les Etats-Unis, qui devraient tomber sous la barre des 20 millions de tonnes, au plus bas depuis 50 ans, et la France.
L’Ukraine, qui était avant la guerre en passe de devenir le 3e exportateur mondial, ne devrait exporter que 10 millions de tonnes selon l’USDA.
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