Dans sa lutte contre le blanchiment d’argent, les autorités égyptiennes ont saisi 360 millions de Fcfa chez un résident du gouvernorat de Menoufia.
Le ministère de l’Intérieur égyptien a annoncé l’information ce vendredi 20 décembre 2024, via sa page officielle Instagram.
L’homme, décrit comme disposant d’un passé criminel, est accusé de blanchiment d’argent issu d’activités illégales, notamment le trafic d’armes à feu et de munitions sans licence.
Selon les autorités, le suspect aurait tenté de dissimuler l’origine de ces fonds en les investissant dans des domaines variés, tels que l’achat de terres agricoles, de biens immobiliers et de véhicules, ainsi que par la création d’activités commerciales.
Ces manœuvres visaient à donner à ces fonds illicites une apparence de légitimité.
Le montant total des opérations de blanchiment a été estimé à environ 29 millions de livres égyptiennes (360 000 000 Franc CFA). Des mesures légales ont été immédiatement prises à l’encontre du prévenu.
Le blanchiment d’argent fait perdre des millions aux pays
Les criminels font du blanchiment d’argent pour intégrer des fonds d’origine illicite dans l’économie légale. Cela leur permet d’utiliser ces ressources sans éveiller les soupçons des autorités.
Cette pratique est souvent associée à des infractions graves comme le trafic de drogue, la corruption ou, comme dans ce cas précis, le trafic d’armes.
Au niveau mondial, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime estime que le blanchiment d’argent représentait environ 1 600 milliards de dollars en 2009, soit 2,7 % du PIB mondial.
Cependant, ces chiffres pourraient être encore plus élevés aujourd’hui. Les défis posés par l’utilisation croissante des cryptomonnaies compliquent la traçabilité des flux financiers.
L’Égypte lutte contre la criminalité financière et les activités connexes. Les autorités mènent une campagne active pour démanteler les réseaux criminels et saisir les fonds illégaux.