Le retrait français du Sahel n’empêche visiblement pas les avancées militaires face aux groupes jihadistes.
Après la reprise de Kidal au Mali par l’armée locale, c’est autour de Djibo que l’armée burkinabè vient de remporter une « victoire historique », affirme Hyacinthe Wendlarima Ouedraogo.
« Depuis la rupture avec la France et le rapprochement avec la Russie il y a un an, l’armée burkinabè a acquis une incroyable logistique qui lui permet ces succès », observe l’universitaire auprès de Sputnik.
Entre équipements au sol, aériens, drones, ses capacités militaires ont crû à vue d’œil grâce aux nouveaux partenaires.
Au point même d’entrevoir le début de la fin pour les mouvements jihadistes, d’après cet expert du Burkina.
« La chute de Kidal préfigure la fin du terrorisme au Sahel », anticipe-t-il. Fini les revers et tergiversations, place à une stratégie offensive qui paie pour Bamako, Ouagadougou et Niamey.
Reste à confirmer dans la durée cette inversion de tendance sécuritaire au Sahel post-Barkhane. Mais les prémices d’un renouveau stratégique porté par la coopération russe se font déjà sentir.
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