Au Bénin, Le gouvernement a récemment adopté un décret visant à encadrer les conditions d’application de la loi sur l’avortement légal. Cette nouvelle mesure a été annoncée ce 16 avril 2023 par nos confrères du journal « Les Pharaons ».
Premièrement, l’avortement ne peut être pratiqué que par un acteur du secteur médical. On parle ici d’un médecin, d’une sage-femme ou d’un infirmier.
Cependant, faire partie du corps médical ne suffit pas. Il faut aussi être habilités à le faire. Pour cela, ces acteurs de la santé doivent obtenir un agrément spécial auprès du ministère de la Santé.
Cette mesure vise à garantir la qualité et la sécurité des soins dispensés aux femmes qui souhaitent avorter.
De plus, le décret exige que les professionnels de santé respectent le secret professionnel en ce qui concerne les informations relatives à l’avortement.
Cela signifie que les informations personnelles des femmes qui ont recours à l’avortement doivent être protégées.
Les droits des acteurs de l’avortement légal au Bénin sont par ailleurs protégés. Ils ont ainsi la capacité de refuser de pratiquer l’avortement. Toutefois, seulement sous le couvert de leur conviction religieuse.
Cela peut constituer un obstacle pour les femmes qui cherchent à avorter, mais cette clause est destinée à respecter la liberté de conscience des professionnels de santé.
Il convient enfin de rappeler que seule la femme enceinte peut demander l’avortement. Et ce, uniquement lorsque la grossesse est susceptible d’occasionner une situation de détresse. Il existe aussi un délai de 12 semaines au maximum.
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