Les choses se corsent pour le président béninois, Patrice Talon. L’actuel locataire du palais présidentiel du Bénin se heurte à une résistance quant à la révision de la constitution.
Les opposants ont décidé de ne pas donner leur accord pour une quelconque révision constitutionnelle.
En effet, alors qu’une proposition de révision de loi a été introduite à l’assemblée nationale du Bénin depuis le jeudi 25 janvier 2024, les partis opposants au régime de Patrice Talon disent non à toutes révision constitutionnelle.
C’est à la faveur d’un conclave qui s’est tenu ce lundi 29 janvier 2024 que les partis d’opposition,
Les Démocrates, le Mouvement populaire de libération (MPL), la Nouvelle force nationale (NFN) et la Grande solidarité républicaine (GSR) ont d’un commun accord décidé de ne pas adhérer à la révision de la constitution.
« A l’issue des échanges, les parties prenantes ont rejeté toute idée de révision de constitution dans le contexte actuel », a déclaré l’opposition dans un communiqué rendu public au terme de la rencontre.
Alors que ce projet a été initié par les députés de la mouvance, les partis de l’opposition ont décidé qu’il n’y aura pas de révision constitutionnelle avant les élections générales de 2026.
La question du réaménagement du calendrier électoral a été au centre des échanges. Tout comme la révision constitutionnelle, l’opposition rejette également tout réaménagement du calendrier électoral.
Selon Nourénou Atchadé membre du parti Les Démocrates, des propositions ont été retenues et consignées dans un mémorandum. Elles seront exposées au parlement lors de la lecture du code électoral.
Par ailleurs, les partis de l’opposition réitérée leur souhait de voir une assise nationale inclusive être organisée afin d’apaiser le climat politique.
Non que ce conclave intervient à la suite de la rencontre des députés avec le chef de l’État, Patrice Talon le lundi 22 janvier 2024.
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