Au Bénin, le gouvernement de Patrice Talon a publié une liste de douze établissements étrangers dont les diplômes en sciences de la santé sont désormais éligibles à l’équivalence nationale.
Cette décision qui opte pour la rigueur en matière de reconnaissance des diplômes étrangers dans le secteur de la santé vise à garantir la qualité des prestations dans les structures sanitaires du pays.
Selon la presse béninoise, « seuls douze (12) établissements d’enseignement supérieur privés, situés en France, en Belgique, au Canada et aux États-Unis, sont officiellement retenus pour l’équivalence des diplômes au Bénin ».
« Cette mesure s’inscrit dans une politique de renforcement de la qualité des soins.
Elle concerne les titulaires de diplômes issus d’établissements privés de formation en sciences de la santé souhaitant exercer dans les structures sanitaires publiques ou intégrer l’administration, sous réserve du respect des règles d’équivalence en vigueur.
Cependant, pour les diplômés d’établissements non inscrits sur la liste, le gouvernement prévoit un mécanisme transitoire.
Ce dernier inclut un dispositif d’évaluation et un programme de renforcement de compétences d’un an, comprenant des modules théoriques et des stages pratiques dans les structures de santé béninoises.
À l’issue de ce parcours, un certificat d’aptitude permettra l’autorisation d’exercice », a précisé le gouvernement béninois.
Parmi les établissements reconnus, figurent des institutions de renom telles que Harvard, Stanford, Johns Hopkins (États-Unis), l’Université Catholique de Louvain (Belgique), ou encore l’Université Catholique de Lille (France).
Ce choix traduit une volonté d’alignement sur les standards internationaux.
À travers cette décision de valider 12 établissements étrangers au Bénin, le gouvernement du Président Patrice Talon affirme « sa détermination à rehausser le niveau de compétence dans le secteur de la santé, tout en préservant la sécurité sanitaire de ses citoyens ».