Au Bénin, le gouvernement de Patrice Talon a refusé de se prêter au jeu des terroristes.
En effet, la gestion des attentats terroristes par le gouvernement de Patrice Talon suscite des critiques au seins de la population, notamment en raison de l’absence de mise en berne du drapeau et de l’absence de deuil national décrété après chaque attaque.
Face à ces critiques, le gouvernement de Patrice Talon a choisi de réagir, en clarifiant la situation.
Dans un communiqué du gouvernement rendu public le 1er mai 2025, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre HOUNGBEDJI, apporte des explications .
« On en convient tous, nous sommes en situation d’asymétrie. Si ça nous arrive 50 fois dans l’année, on va décréter 50 fois un deuil national, on va mettre le drapeau en berne 50 fois, nous faisons ainsi le jeu de l’ennemi « , a déclaré Wilfried Léandre HOUNGBEDJI dans le communiqué.
Pour lui, « le gouvernement béninois a décidé, tout en respectant la mémoire des soldats tombés et en reconnaissance du sacrifice qu’ils font, de rester digne et de ne pas alarmer les concitoyens. Ce n’est pas un manque d’empathie, c’est une question de responsabilité « .
Le porte-parole du gouvernement béninois a renchéri en citant l’exemple de certains pays ayant expérimenté la mise en berne du drapeau avant de revenir sur cette décision.
« Regardez bien autour de nous. Ceux qui vivent le phénomène dans son acuité avec des dizaines et des centaines d’attaques au cours de l’année et qui avaient commencé à mettre le drapeau en berne, à exposer les cercueils pour rendre hommage aux enfants, qu’est-ce qu’ils font aujourd’hui ? Parce qu’ils ont compris qu’il y a un contrecoup », a-t-il martelé.
Il convient de noter que, pour Wilfried Léandre HOUNGBEDJI, cela crée la psychose au sein des populations et galvanise malheureusement les assaillants.
En conclusion, le porte-parole du gouvernement a tenu à rassurer les citoyens, affirmant que le gouvernement de Patrice Talon a doté les forces armées des moyens nécessaires pour lutter efficacement contre les groupes terroristes au Bénin.
Les soldats engagés au front bénéficient également de garanties, grâce à une loi qui leur accorde des avantages destinés à les soutenir en cas de difficultés sur le terrain.