Au Bénin, le président de la République, Patrice Talon, a levé le voile sur son plus grand regret après 9 années au pouvoir.
Profitant d’une rencontre avec la jeunesse béninois au Palais de la Marina à Cotonou, le numéro un des béninois est revenu sur la réforme de la formation technique et professionnelle, pilier escompté pour le développement socio-économique du Bénin.
Pour lui, cette réforme est restée inachevée.
« Fervent défenseur de l’éducation spécialisée, le Chef de l’État avait formulé pour horizon 2035 un projet audacieux : voir sept Béninois sur dix achever leur cursus dans des établissements scolaires et professionnels reconnus pour l’excellence de leur enseignement. Pour ce faire, il s’était engagé à l’édification d’écoles et lycées techniques, destinés à doter la jeunesse nationale de compétences adaptées à un monde en perpétuelle mutation.
Cependant, malgré cette vision portée avec ferveur, la concrétisation des infrastructures et la véritable mise en œuvre d’un système rénové n’ont pu s’accomplir durant son mandat. Cette inertie a suscité chez le Président TALON un sentiment évident de frustration, témoignant de son profond regret de n’avoir pu traduire ce rêve en une réalité tangible », a fait savoir un média béninois proche du pouvoir.
« Néanmoins, avec un esprit empreint d’espoir et de responsabilité, il nourrit la confiance que son successeur saura poursuivre cette œuvre essentielle, estimant que la finalisation des établissements techniques interviendra pleinement à l’issue de son propre mandat.
Le message est clair. En effet, la formation professionnelle reste une priorité stratégique pour l’avenir du Bénin, et l’engagement des autorités futures sera capital pour réaliser ce dessein fondamental », a précisé la même source.